Disparition de l'animation territoriale


D’après l’enquête BIPE, l’activité chasse est vectrice de cohésion sociale et de partage. En effet, il s’agit d’une activité intergénérationnelle, dans laquelle les femmes sont souvent présentes (qu’elles soient chasseresses, femmes de chasseurs).

Elle permet de dépasser les clivages sociaux grâce au brassage des populations qu’elle favorise.

De plus, les structures de chasse sont primordiales pour l’animation territoriale. En Dordogne, nombreuses sont les associations à proposer des repas, des lotos etc. et participent activement aux diverses manifestations sur leurs territoires: fêtes rurales, trails...

En France, 70% des structures de chasse organisent des manifestations de convivialité ouvertes au grand public et contribuent ainsi à l’animation des territoires ruraux et à la vie sociale. Près de 1,2 millions de personnes sont touchées au travers de plus de 7 000 événements festifs organisés sur les territoires par les chasseurs.

Dans certains territoires, l’absence de chasse aura pour conséquence la déstabilisation du tissu sociologique et économique rural. Il ne faut pas oublier que dans certains territoires ruraux, la société de chasse constitue l'une des rares activités possible qui permet de conserver des liens sociaux.

En Dordogne, la valeur du bénévolat chasseurs en faveur d’activités sociales et culturelles est estimée à 4 551 241 € par an. Ces activités incluent : la découpe et la distribution de la venaison, les activités sociales et la communication (salons, repas de chasse, loto…), les réunions de chasse, la formation et l’information.

De plus, la fédération des chasseurs investit en communication pour les manifestations estivales (Périmeuh par exemple), pour des partenariats (avec le Musée National de Préhistoire en 2019 sur l’exposition temporaire « Animaux rares, gibiers inattendus : Reflets de la biodiversité ») et pour l’éducation à la nature. Le budget alloué à la communication en 2018/2019 est de 50 000€ (précis : 51 111€).